Délocalisations
Mis à jour : 30 août 2019
Ce sont d’abord les secteurs « traditionnels » tels le textile ou le meuble qui sont le plus touchés par les délocalisations
pour lesquels le niveau de l’activité en général est menacé (« réduction sans mobilité » plus importante que dans les autres secteurs
Ce sont principalement les fonctions de production ou d’assemblage (à faible intensité technologique) qui sont touchées par les réductions d’activité (y compris les délocalisations), alors que les activités de distribution/logistique, centre de R & D/design, ingénierie/conseil et autres fonctions de support (fonctions réputées à plus haute intensité technologique) sont surreprésentées dans les arrivées ou augmentations d’activité.
Contrairement aux secteurs des services et d’ingénierie ainsi que l’énergie et la gestion des déchets
Les délocalisations annoncées concernent d’abord des entreprises dont le siège décisionnel est localisé en dehors de la Région (entreprises étrangères ou françaises hors Région), de taille importante (supérieure à 500 salariés)
Et qui détruisent le plus d’emplois
Les délocalisations à l’international sont motivées par l’amélioration de la compétitivité-coût sachant que des entreprises font le choix d’une remontée en gamme
Les délocalisation infranationale sont motivées par les délocalisations des principaux donneurs d’ordres
Elles sont freinées par la proximité des fournisseurs et des sources d’approvisionnement
La délocalisation des activités stratégiques et d’innovation peut suivre celle de la production. Or les politiques industrielles (aux niveaux régional, national et européen) se focalisent sur des actions visant le soutien et l’ancrage, parfois de manière exclusive, des seules activités d’innovation.